Observatoire des élections : Un nouveau patron à la veille d’une échéance capitale

Union des Comores

Observatoire des élections : Un nouveau patron à la veille d’une échéance capitale

16 septembre 2015 Observatoire des élections 0
Probs

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ÉLECTIONS. Mohamed Farouk Ali est élu patron de l’Observatoire des élections.  ‘‘Il ne sera pas facile de travailler en étroite collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Mais, nous allons essayer d’assurer convenablement notre rôle sur l’ensemble des îles’’, dit-il.

 

Mohamed Farouk Ali vient d’être élu à la tête de l’Observatoire des élections, une Ong nationale qui veille au respect des normes démocratiques lors des consultations électorales. Issu du sérail, le nouveau patron connait parfaitement la maison pour avoir été l’un de ses principaux fondateurs. Il a déjà occupé les fonctions de contrôleur de l’association.

Durant son mandat de deux ans, il entend ‘‘pérenniser les acquis et confirmer la présence de l’Observatoire dans les différents scrutins qui vont se dérouler prochainement aux Comores et dans les pays voisins’’. Bientôt, il va prendre son bâton de pèlerin pour mieux expliquer ses priorités.

‘‘Nous devons marquer une présence active au niveau des îles. Je vais faire mon premier déplacement à Ndzuani et Mwali dans deux à trois semaines. D’abord, pour rencontrer les autorités locales et voir la façon dont ils se mettent en condition depuis les commissions électorales nationale et insulaire jusqu’aux autorités locales. Ensuite, pour instaurer nos antennes», a-t-il annoncé.

Ces déplacements vont lui offrir l’occasion d’échanger avec les sections régionales de l’Observatoire des élections sur les difficultés rencontrées lors des dernières législatives et tenter d’y apporter les ajustements nécessaires. ‘‘Nous devons tirer les leçons du passé pour mieux avancer’’, dit-il.

L’autre priorité du nouveau patron, c’est l’autonomisation et la professionnalisation de l’Ong. «Il est temps de faire en sorte que les membres permanents ne travaillent pas bénévolement. Le bénévolat a ses conséquences. On peut parfois négliger le travail parce que, après tout, on n’est pas payé. Et c’est normal», estime-t-il.

Mohamed Farouk Ali ne se fait pas d’illusions par rapport aux prochaines échéances électorales. ‘‘Il ne sera pas facile de travailler en étroite collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Mais, nous allons essayer d’assurer convenablement notre rôle sur l’ensemble des îles’’, dit-il.

En raison des menaces dont peuvent parfois faire l’objet les observateurs nationaux et internationaux, il compte solliciter ‘‘le déploiement d’agents de sécurité pour nous accompagner’’.

 

Nazir Nazi

Alwatwan.